put a coin in, do the laundry
Ce matin vers 7h15 (j'ai toutes les peines du monde à dormir le matin même quand c'est autorisé) je triais mes onglets de favoris sur Google Chrome et ce bon vieux blog s'est rappelé à mon souvenir. Et c'est étrange parce que même s'il est à l'abandon depuis bien des mois y'a encore des jours où il reçoit 40 visites, et je me demandais si sur ces 40 visites y'avait pas à l'occasion une ou deux personnes se demandant vraiment ce qu'il avait pu advenir de ma personne. Du coup je me suis dit que j'allai gratter un petit truc, au cas où, pour vous dire un peu où j'en suis dans ma vie. Si personne le lit c'est pas grave non plus.
Je suis donc désormais en L3 de lettres modernes appliquées à la Sorbonne, enfin techniquement ça démarre dans un mois mais j'entame donc quand même ma quatrième année d'études 'supérieures' à Paris, ce qui veut dire que j'ai maintenant passé plus de temps ici qu'à Tournon (07) et c'est vaguement perturbant comme idée. Mon idée fixe est à présent de quitter cette ville assez rapidement, je me suis bien amusée mais j'ai quand même envie de disparaître dans un trou deux fois sur trois quand je mets le nez dehors. Je sais pas si c'est ma faute ou celle des autres mais le stade de saturation a été atteint, once again. En vrai je pense qu'il m'aurait fallu partir cette année, mais la réorientation à mi-parcours a compliqué mes plans et je me retrouve donc avec une année bonus de cours de linguistique, rhétorique , stylistique et autres joyeusetés me permettant cependant de participer à la sauvegarde de notre douce langue françoese. Honnêtement c'est pas pire que de la macroéconomie mais ayant désormais pour objectif de vie la poursuite et la documentation de sectes chrétiennes bizarres à travers les amériques, je me sens un petit peu à l'étroit. Mais ça devrait aller quand même. J'ai la fac + un job, mes mains sont pleines et je peux mettre de côté pour réaliser mes objectifs à moyen terme. Tout devrait bien se passer.
Sinon cet été mon organisation de vie merdique m'a empêché de faire un seul véritable gros festival, la dernière fois que ce genre de merde m'était arrivé c'était en 2006, je sortais du collège et je savais même pas ce que c'était un festival (enfin si, mais j'en avais jamais vécu un de l'intérieur quoi). J'espère que ça m'arrivera plus jamais, c'est mon gros first world problem personnel. Toujours music-wise, vendredi y'avait Chalk Talk et Everyone Everywhere à l'International, c'était ma rentrée des concerts et c'était vraiment cool parce que cette année j'ai toutes les peines du monde à m'enthousiasmer pour des trucs qui ne sentent pas au moins un peu le DIY du midwest/north-east américain avec petite étiquette "real emo". Avec Agathe on a discuté avec le bassiste de Chalk Talk, trio d'Amherst, MA. Le mec a 22 ans et a lâché ses deux jobs pour venir faire cette tournée d'Europe des bars et mini-salles à moitié pleines pendant un mois avec son groupe. Leur van est pas climatisé et apparemment ils rentreront chez eux endettés mais j'étais quand même un peu jalouse de son sort. Il avait l'air assez content lui.
photo: 2/3 de Chalk Talk. Vous pouvez faire un tour sur leur bandcamp ici.
Commentaires
à samedi
Quentin fragile