And To History, We Will Say, We Were Right (Version Finale)
Day One
Début de semaine à Reims avec Sarah, puis jeudi matin à 7h00, départ pour Paris avec Eleonore, où l'on se sépara momentanément pour retrouver nos logements respectifs. Coup de bol, je suis juste à côté du parc de St Cloud, mais pas de chance, du côté de l'entrée VIP, donc on devra faire le tour, ce qui donnera lieu à quelques anecdotes folkloriques aux alentours d'une heure du matin. Après avoir avalé une assiette de spaghetti bolognaise (mauvaise idée avant un concert), retrouvailles avec Sarah et Eleonore, ainsi que rencontre avec Tristan, jeune homme ayant la particularité d'être le portrait craché de Faris Rotter, mais avec 20cm de moins. N'étant pas spécialement attirés par Apocalyptica, le groupe de metal classique se produisant à ce moment là, nous allons squatter le stand Guitar Hero, avant d'aller voir la seconde moitié du set des Infadels, groupe anglais d'electro-rock supposément à la croisée de Primal Scream et Fatboy Slim. Mouais. On remarquera l'homme épileptique aux claviers qui était assez drôle, mais autrement, ça n'était pas spécialement fabuleux. On reste ensuite devant la même scène afin d'avoir une bonne place pour le concert des These New Puritans qui doit suivre.
Concert qui fut musicalement très bon, mais également beaucoup trop court : à peine une demi-heure ! De plus, le public était léthargique, comme si les gens étaient pétrifiés et atteint d'une paralysie fulgurante des vertèbres qui pourrait leur causer d'énormes douleurs au moindre petit mouvement de tête ... C'était frustrant. Ok la musique des Puritains n'est surement pas très adaptée à un concert en pleine air à la lumière du jour et il est probable que la moitié des premiers rangs ait été là pour attendre The Do, mais quand même ! On se déporte sur le côté gauche du public, où il semble y avoir quand même quelques personnes motivées (dont Charlotte), et on constitue une mini-fanbase improvisée afin de ne pas être les seuls à gueuler que "Infinity's not as fast as me!" le plus vite possible. C'est mieux, mais le concert se fini trop vite, donc on reste un peu sur notre faim, ce qui nous conforte dans notre idée d'aller les stalker un peu au stand levi's où ils doivent passer en interview peu après.
Au final, on y poireautera trois quart d'heures avant que les jumeaux Jack et George décident de se pointer. Entre temps petite montée momentanée d'adrénaline: alors que je guette l'arrivée des deux garçons, j'aperçois à deux mètres de moi, sois juste derrière la limite backstage, Didz Hammond. J'attrape donc par reflex le premier bras à ma portée pour déclarer un truc de type "ohputainyadidzjustelàderrièreohmondieu" parce que aaah, je viens de me rappeler que dans une heure concert des Dirty Pretty Things, mais je me heurte à un "Mais qui est Didz ?" qui aura vite fait de calmer mes ardeurs. Au final, même en étant juste à côté, on entendra presque rien de l'interview des Puritains, mais rien que pour la vue du petit air innocent de Jack Barnett alors que derrière lui une image d'un jeune homme se déshabillant lentement tourne en boucle, ça valait le coup.
Quand on sort de l'interview, on passe voir par principe les Music is Not Fun qui se produisent au stand SFR juste à côté. Le set est très court (7 titres), mais plutôt sympa. J'ai l'impression que les quatre garçons ont durci leur son, ce qui rend plutôt bien. A priori je dois retourner les voir dans deux semaines à Valence. On repart immédiatement vers la scène de la Cascade, où l'on s'assoit pour attendre la venue des DPT. Rapidement, mouvement de foule et tout le monde est debout. Le public semble avoir exclusivement entre 14 et 20 ans, ça en est limite sectaire, mais bon. Le roadie blond des DPT (Timmy) qui a l'air très suédois de sa personne s'amuse à nous photographier entre deux accords, et à 19h15, divine apparition. Décès de mes tympans par la faute des fan-boys du Carlos, qui ne sont pas une légende : il y a au moins trois fois plus de mecs à un concert des DPT qu'à un concert des Babyshambles, donc en gros on souffre trois fois plus mais c'est au moins 15 fois mieux. Parfois j'aime les chiffres. En gros c'est jouissif de A à Z, même si Waterloo To Anywhere fonctionne mieux que Romance At Short Notice. Carl carbure à la Red Bull tout en zieutant d'un air envieux sur la bouteille de rouge de Didz et la bière d'Anthony, avec qui il se sera adonné à un combat de béliers (?!). Buzzards & Crows, Deadwood, Gin & Milk, tout s'enchaine très vite, et qu'est-ce que c'est bon, dans un contexte pareil les coups de coudes et autres font presque du bien et les bleus sont limites les bienvenus. (j'ai tout à fait conscience du côté bizarre de cette phrase, mais en même temps, comme je l'ai ensuite répété de nombreuses fois, "J'ai vu Carl", alors je ne peux pas rapporter ça d'une façon normale et détachée).
Le concert se solde par une disparition du Tshirt de Carl qui mettra tout le monde d'accord. Car dans ce contexte, tout le monde est pervers. Personne n'a vraiment conservé forme humaine suite au concert et on était dans des états d'humidité assez impressionnants après avoir passé une heure à échanger notre ADN avec des inconnus. Mais pas question de se relâcher, il faut désormais courir vers la grande scène car pas question de rater les Kaiser Chiefs, dont le set doit avoir commencé depuis 10 minutes. On arrive aux abords de l'endroit alors que résonnent les premiers accords de Ruby, et c'est déjà la folie pure, surtout que pour ma part je ne suis pas le moins du monde redescendue de mon état euphorique causé par les DPT. On parvient à se faufiler jusqu'au cinquième rang malgré la densité élevée de populace au mètre carré. Comme prévu les KC en live, c'est excellent puisque leur répertoire est en quelque sorte conçu pour les foules, et que, différence notoire avec les concerts précédents de la journée, le public, beaucoup plus hétérogène que pendant les DPT, semble s'être enfin un peu relâché tout en perdant en parisianisme primaire frustré pseudo-hype. J'étais prévenue, l'ambiance de Rock En Seine n'a pas grand chose à voir avec celle des Eurocks. Toujours est il que la bonne pop basique ultra-efficace avec gros refrains facile du combo de Leeds, ça fonctionne extrêmement bien avec moi.
Ricky a rapidement le public dans la poche, et nous entraine dans une immense interprétation a cappella de cet éternel classique qu'est Happy Birthday To You pour leur guitariste qui fêtait ce jour là ses trente ans si ma mémoire est bonne (oui c'est la saison des trente ans apparemment). L'homme tient aussi peu en place qu'un Pelle, disparait et réapparait sur les côtés du public et escalade les côté de la scène pendant Oh My God, le tout malgré une attelle à la cheville. Normal pour lui. Après pas loin d'une heure de tubes, replis. Ma mémoire n'a pas gardé trace de ce qu'on a fait à ce moment là, mais par la suite on a vu les trois premiers titres de R.E.M. avant d'aller regarder Wax Taylor, assise sur un poteau à 20 mètres de la scène, ce qui ne pas m'a empêché de m'endormir pendant le concert. J'ai pas vraiment compris comment j'ai fait d'ailleurs. A la fin du concert, on est reparti vers Sèvres par les hauteurs du bois de St Cloud, malgré l'accès interdit et notre état de fatigue-extase avancé, et on a atterri au beau milieu des tour bus de l'espace VIP sans se faire refouler ni vraiment comprendre pourquoi, avant de passer devant 6 fourgons remplis de CRS qui nous manifestement trouvé drôles. Ouais.
Day Two
Le réveil est assez dur, mais quand la perspective de voir Jack White et consorts dans la journée est devant vous, on parvient généralement à faire des efforts. Nouveau passage au stand Guitar Hero histoire de se convaincre pour de bon que jamais on ne pourra jouer de la guitare dans Aerosmith (c'est tragique, j'ai toujours rêvé de côtoyer Steven Tyler, ne serait-ce que pour voir si en vrai sa bouche est aussi impressionnante que sur photo - j'ai des rêves étranges à l'occasion). On pique une demi-douzaine de ballons gonflés à l'hélium au stand "chaises-longues" (je ne me rappelle même plus du thème du stand en fait) et on va prendre place devant la grande scène sous un soleil de plomb pour voir Louis XIV. Je trouve assez fantastique le fait qu'un groupe porte un tel nom, parce que quand j'avais 8 ans, j'étais fasciné par cet homme, mais là je sors du sujet. Leur set est très sympa, ils s'en tirent bien pour un groupe de début d'après midi, en plus ils sont tous en costume et ça aussi ça a tendance à me plaire beaucoup, même si les pauvres petits devaient souffrir le martyr tout de noir vêtus.
On va ensuite se rassasier avec quelques diététiques frites-mayo avant d'aller observer la fin du concert de Jamie Lidell couchés dans l'herbe tels des reptiles tentant vainement d'absorber la chaleur du soleil puis on va voir l'expo photo de Youri Lenquette, où je me fais photographier avec la photo de Gaz Coombes (saine occupation). Par curiosité et pur masochisme, on ensuite voir ce que donne en live Scars On Broadway, groupe mené par le batteur et le guitariste de System Of A Down, et qui se produisait alors sur la Grande Scène. Là soudainement je fut reconnaissante envers moi même d'avoir récupérer des bouchons à oreilles, parce que c'était franchement douloureux comme expérience, et d'ailleurs le public n'avait pas du tout l'air captivé si on fait abstraction des trois premiers rangs. On pouvait même assister à une quasi fuite d'une partie des gens présents, c'était intéressant à observer. Faut dire qu'ils faisaient peur. Après ça, on était supposé nous rendre à la séance de dédicace des Black Kids, pour laquelle nous avions au préalable recupéré des pass. L'idée de base était en fait de voir de près Reggie, le chanteur qui a le visage rectangulaire, car comme dit précédemment, les Black Kids c'est pas mon truc.
Finalement on décide de prendre en photo Yaya, notre mascotte écureuil en provenance du Sud du New Brunswick (et qui possède même sa page facebook) avec les Black Kids, parce qu'on a rien de mieux à faire, et qu'on ne vois pas franchement l'intérêt d'une simple dédicace des membres du groupe. Plus on s'approche de la table derrière laquelle ils sont assis, plus je me dis que c'est vraiment une idée débile : ils ont tous les 5 l'air profondément déprimés par leur activité, et j'évalue les probabilités de me faire jeter avec mon écureuil comme très importantes. Mais bon. Je présente donc notre "little hairy friend" à Ali en lui précisant que l'animal est leur "biggest fan ever". Quitte à avoir l'air débile, autant ne pas faire les chose à moitié. Et surprise, elle adore notre Yaya, et commence à prendre la pose en interrompant le bassiste en pleine dédicace, parce que oui, Yaya passe avant quoi. On passe ensuite à la seconde moitié de la table et là c'est au tour du batteur Kevin de tomber sous le charme Yayate : l'homme s'extasie devant la mignonitude de la peluche et pousse des petits "Oooooh it's sooo cuuuute!" avant de le couvrir de bisous. J'avoue que là j'étais un peu perturbée par la tournure des évènements, et Reggie se met à gratter la tête de l'animal. C'était comique, et le responsable du stand fnac nous a quand même regardé étrangement, probablement lui aussi étonné par la réaction complètement gaga du groupe. Toujours est il qu'en suite ils ne faisaient plus la tronche, donc B-A du jour.
On doit enchainer avec le concert de Kate Nash. Bon, Kate elle est bien gentille avec son piano en velours rouge, dentelle et gros nœud-nœud, mais 90% du temps j'ai du mal avec les voix de filles, et là en plus il y a l'énorme accent qui n'arrange rien. Je vous passerai mes arguments sur l'intérêt de la virilité vocale d'un musicien car je doute que ça intéresse qui que ce soit, mais en bref, la Kate, c'est pas non plus ma tasse de thé. Heureusement pour elle, elle parait extrêmement sympathique, a l'air d'avoir une bonne humeur à toute épreuve et possède des musiciens de qualité, dont un guitariste extrêmement anglais de sa personne qui avait de faux airs de Prince William en beaucoup mieux.
Kate se présente avec un accent très travaillé et déclare avoir deux chats, et nous on est absolument ravis pour elle bien qu'on ne voit pas franchement où se situe le rapport avec la choucroute dans l'histoire. A la fin de sa première chanson, elle sort un inhalateur, ce qui semble jeter un mini froid dans le public, parce que bon, ça serait cloche qu'elle nous fasse une crise d'asthme au milieu de Foundations et qu'elle clapse sur scène. Mais la demoiselle repars de plus belle après une gorgée de thé. Je me retrouve sans vraiment savoir comment au deuxième rang, aux côtés d'un fan hardcore qui n'arrête pas de sauter sur place en dansant en secouant d'une façon presque plus inquiétante qu'Alan Donohoe des Rakes, ce qui n'est pas peu dire. Je me fais assommer une ou deux fois et surveille l'heure, car les Raconteurs doivent jouer dans peu de temps, et que je m'en voudrais vraiment de rater ne serait que le début de leur concert.
Kate Nash - 19h 56
A moins 5, je m'extirpe non sans difficultés du public pour aller retrouver Camille devant le stand à vêtements de la Grande Scène. Et là gros mouvement de foule justement, tout le monde va vers la grande scène, et je me retrouve donc prise dans un espèce d'embouteillage humain assez intéressant. Je joue des coudes et fini par apercevoir Camille, qui a eu la chance de déjà voir le groupe à Benicassim un peu plus tôt cet été. Le public est déjà très compact, et l'obtention d'une bonne place me semble extrêmement mal barrée, sauf que Camille semble experte dans l'infiltration de public, et assez rapidement on accède au troisième rang, avec vu optimale sur le groupe tant attendu. Les Raconteurs ont donné ce qui était à mes yeux le meilleur concert des deux jours, c'était juste énorme. Il faut dire que ces gars ont un son d'enfer et des chansons énormes qui ne sont que meilleures dans un contexte live.
Brendan TR - 20h25
Et dans le cas des Raconteurs, ça n'est pas peu dire, puisque à la base, leur matériel est déjà excellent, bien que leur premier opus soit lui aussi supérieur à son successeur. Les voix de Jack White et de Brendan Benson vont merveilleusement bien ensemble et se complètent parfaitement. Oui là je pourrais très bien continuer à coller trois superlatifs par phrase, mais je pense que le message est déjà assez clair : j'ai adoré. Enchainement impressionnant de tubes en puissance, Level, Hands, Top Yourself ... Jack Lawrence, le bassiste au look si particulier qui a la peau encore plus blanche que Jack White lui même, ce qui constitue un véritable exploit en soit, est vraiment impressionnant d'énergie, je crois que je n'ai jamais vu un bassiste qui en impose autant. Jack dédicace une chanson à Amy Winehouse, mais sur le coup je n'entends pas pourquoi puisqu'une demoiselle à ma droite choisi ce moment pour pousser un strident hurlement. Après une heure 10 de show, les Raconteurs sortent de scène, et bien évidemment tout le monde se met à hurler puisque c'est trop bon et qu'on en veut plus.
Jack W. & Mark TR - 20h27
Cinq longues minutes de cris plus tard, retour du groupe sur scène, et rappel démentiel avec trois titres, dont Salute Your Solution et Broken Boys Soldiers. Magnifique. Fin du concert, les roadies débarrassent la scène et une voix s'élève des écrans. J'ai compris ce qui allait être annoncé tout de suite, mais bon, ça n'étais pas franchement inattendu : annulation de dernière minute d'Amy Winehouse. La fureur gronde, et des dizaines de "salope!", "connasse" et autres gentillesses s'élèvent du public. Impressionnant. A ce moment là, je suis au premier rang, et une fille à côté de moi se met même à pleurer. Sa camarade me dit qu'elles étaient déjà venues pour la voir l'année précédente, donc ça les fait royalement chier. En même temps il était débile de la part de Rock en Seine de la mettre comme tête d'affiche, vu son inconstance. Ceci dit, je ne suis presque pas déçue, (ça va peut être faire bondir les fans d'Amy, mais bon) parce qu'échanger un concert d'Amy Winehouse, (qui si elle avait été là aurait probablement été dans un état déplorable) contre un rappel des Raconteurs, je considère que c'est gagner au change. Faut que je les revois, absolument. Je rejoins Sarah, Eleonore, Tristan et Emeline en lançant que quand même Amy est une sacrée emmerdeuse quand une caméra se tourne vers moi pour me demander ce que je pense de l'annulation. Ne voulant pas donner lieu à un nouveau "Pete Doherty, si tu m'vois j't'encule", je modère mes propos mettant en avant ma déception de rater le potentiel special guest qu'aurait pu être Mark Ronson. Si vous grattez bien sur le site du JDD, vous pourrez donc voir Sarah et moi, mais je ne vous le conseille pas, car ma frange post-Raconteurs 50°C, c'est juste flippant. On fini la soirée avec Justice, qui sont toujours aussi bon en live. Pas grand chose d'autre à ajouter, cet article est déjà beaucoup trop long. Félicitation si vous avez tout lu, vraiment.
Commentaires
j'attends la review avec impatience
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putain. Enfin ça aussi c'est prévisible!
je vois qu'on cotoie les Black Kids et qu'on a un castor canadien dans son sac... :D
en tous cas superbes photos (je suis incapable d'en faire en concert)
Et comme je m'y attandais, je me suis complètement laissée emporter par les Kaiser Chiefs.
enfin, très cool ton article, comme d'hab en même temps.
et les photos sont très jolies.
je hais par principe toute personne qui à vu Jack notre dieu à tous.
Le "on peut presque respirer par moment" est d'une justesse totale.
Et parfois on peut presque passer 5 secondes sans se prendre un coup. Mais c'est vraiment rare.
je ne sais pas qui à dit "qui est didz?" mais il ne méritait pas sa place à RES!
ça doit faire du bien d'avoir moins de filles à un concert des DPT que pour les 'shambles (je me souviens des "Peeeeeeeeete" ultra stridents).
quand je pense que tu as vu DIEU-CARL. je suis infiniment jalouse.
"Le concert se solde par une disparition du Tshirt de Carl" tu m'as achevée...
putain KC en live ça doit être monstrueux.
la bouche de Steven Taylor fascine autant qu'elle répugne je crois!
les Louis XIV ont la classe manifestement.
j'ai cru apercevoir la page facebook de yaya, j'ai trouvé ça assez drôle ^^, la réaction du groupe est adorable.
c'est moi ou t'as craqué sur le guitariste de Kate?
je confirme que les Raconteurs sont géniaux sur scène, ils m'avaient littéralement foutu en transe.
je crois qu'on peut tous te remercier de ne pas avoir renouvelé le "pete si tu me vois, je t'encule", quoique que tu aurais pu passer au petit journal people (yann barthès me manque)
je suis assez fière d'avoir tout lu.
en revanche j'attends toujours l'article concernant un certain trentenaire au sex appeal très développé...
quant à moi, nageant dans un profond néant actuellement, je n'écrirai peut être pas tout de suite, quoiqu'après ma rentrée j'aurais forcément de quoi critiquer mes profs.
côté concerts, je compte bien aller voir CSS en novembre (tournée française pour la sortie de "donkey", je croise les doigts)
et toi, des projets?
bisous
OH.
Pour RES c'est vrai que j'ai presque eus de la chance. Je dois tout à ma Tante qui a proposé de venir avec moi et avait convaincu mes parents, mais finalement elle est partie en Afrique. Mais je lui en veux pas trop parce que je me serais vraiment sentie conne en fait.
C'était parfait Juliet, parfait.
en tout cas tu as cerné l'esprit rock en seine "parisianisme primaire frustré pseudo-hype" c'est exactement ça et encore cette année je n'ai pas vu de filles a talon très haut le genre qu'on arrive mm pa a porter avec plein de pansement (oui ça sent le vécu)
et je tiens a te dire que j'ai réussi a te repérer grace a ton ballon "yaya in da place"!!
et puis aussi dsl je n'ai pas été très bavarde quand tu es venue me saluée mais je mangeais mon sandwich et je ne voulais pas révéler un sourire salade (dsl précision ridicule mais bon)
quand a carl...c'est un bg!!!rrgg